Le Parlement wallon vient de prendre en considération la proposition de résolution visant à renforcer la sensibilisation face aux risques de l’influence de l’alcool, de stupéfiants ou d’excès de vitesse par les conducteurs et à accroître la coopération interfédérale en matière de sécurité routière que j’ai déposée en tant que primo-signataire et que mes collègues députés du Centre, Laurent Devin et Sophie Pécriaux, ont co-signée.
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Membre effectif de la commission de la sécurité routière, j’ai été particulièrement touché par le témoignage d’Alfio Sardo ainsi que par ceux des victimes du dramatique accident de Strépy. J’ai travaillé sur cette proposition de résolution dans le but de transformer en profondeur les comportements dangereux et meurtriers sur nos routes, provoqués par l’alcool, les stupéfiants et les excès de vitesse.
Le Parlement qui s’installera suite aux élections de juin prochain devra se pencher sur notre proposition s’il veut une avancée pour les victimes et leurs proches qui se battent sans relâche pour plus de sécurité sur les routes wallonnes. Depuis trop longtemps, la Wallonie demeure mauvais élève en matière de sécurité routière. En 2019, l’Agence wallonne pour la sécurité routière dénombrait encore plus de 14.000 victimes dont 309 décès et 949 blessés graves sur les routes, parmi lesquels 22 décès et 122 blessés graves suite à un accident causé par une conduite sous influence d’alcool.
Concrètement, la proposition de résolution liste différentes mesures, résumées à travers les grands axes suivants :
Le renforcement de la coopération interfédérale ;
La prévention accrue des jeunes via une politique d’éducation à la sécurité routière au sein des écoles, des candidats au permis de conduire et des conducteurs contre les méfaits de l’alcool, des stupéfiants et de la vitesse au volant ;
Les sanctions appropriées et éducatives ;
Des mesures concrètes telles que les bornes éthylotests, le système de vitesse dynamique ou encore les solutions multimodales.
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