Un avant-projet de décret relatif au changement de nom de l’EPS adopté en première lecture par le gouvernement fin janvier a entériné la nouvelle l’appellation de la filière en « enseignement pour adultes ».
J’ai questionné le Ministre-Président Jéholet sur les raisons de ce changement, ainsi que sur les mesures envisagées pour relever les défis auxquels l’EPS est confronté.
Le chef du gouvernement a expliqué que ce changement de nom visait à renforcer la visibilité et l’identité de l’EPS, répondant ainsi aux préoccupations soulevées lors de l’état des lieux de l’enseignement. Il a souligné que l’appellation « enseignement pour adultes » était préférée par la majorité des acteurs consultés, en raison de ses connotations plus positives et sa correspondance avec les opérateurs similaires en Flandre et à l’étranger.
Il a également abordé les efforts actuels pour optimiser l’EPS, notamment via des partenariats efficaces et complémentaires qui répondent aux besoins des apprenants. Il a indiqué que la baisse du nombre d’apprenants dans l’EPS au cours des dernières années semble contredite par les derniers relevés. Le Ministre-Président a aussi souligné la nécessité de repenser l’ensemble du système éducatif pour adultes afin de mieux servir la population.
Cet échange a permis de mettre en lumière les résultats du travail collaboratif entrepris au premier semestre 2023 sous la direction de l’ASBL Agir pour l’Enseignement (APE), soulignant les avantages indéniables de l’EPS pour la formation des adultes.
Je ne manquerai pas d’analyser le rapport en profondeur let d’appuyer les pistes en faveur de changements significatifs pour répondre aux besoins de formation des adultes en Belgique francophone.
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