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FABULIVRE (Musée royal de Mariemont)

M. Di Mattia – L’événement Fabulivre, organisé par l’Atelier du livre au sein du Musée royal de Mariemont à Morlanwelz, a récemment programmé un week-end entier d’exploration, de célébration et de création autour du livre. Y sont proposées des activités, comme des ateliers d’écriture, de dessin, de reliure, de collages ainsi que des promenades dans le parc et des boîtes à livres.


Pareils événements offrent un terrain de jeu et d’expérimentation pour tout public, contribuent à promouvoir le livre et stimulent la créativité chez les jeunes et les adultes, qu’ils soient connaisseurs ou curieux. De plus, ils favorisent les collaborations entre les musées et les bibliothèques, en créant des opportunités de partage de connaissances et de bonnes pratiques pour promouvoir la lecture et la culture du livre.


Dans ce contexte, Madame la Ministre, quelles mesures le gouvernement prend-t-il pour promouvoir la participation et la visibilité de ce type d’événements ? Comment encouragez-vous les collaborations entre les musées et les bibliothèques ? Prévoyez-vous une évaluation de l’événement en vue de soutenir le développement d’autres initiatives de ce type à l’échelle de la Fédération Wallonie-Bruxelles ?


Mme Linard – Monsieur le Député, nos différentes législations relatives aux politiques culturelles encouragent les partenariats. Donc, le secteur des musées ouvre régulièrement ses portes à d’autres opérateurs et secteurs, par exemple aux bibliothèques. Celles-ci déploient également des projets avec des partenaires de leur territoire.


Je suis convaincue par ce modèle qui profite aux populations d’un territoire. Les expériences croisées de deux types d’opérateurs démultiplient nécessairement les possibilités de faire connaître l’événement et offrent une expérience augmentée aux usagers. Fabulivre en est un bel exemple. Un opérateur patrimonial s’empare d’un thème – le livre – et ouvre son organisation à différents partenaires pour déployer son projet, et ce sous toutes ses facettes: l’artisanat, la dimension du livre numérique, les ateliers créatifs, les conférences… Ceci est l’essence même d’un projet culturel.


Concernant la promotion de l’événement, il est impossible de garantir une promotion sur mesure pour chaque événement culturel qui se déroule en Fédération Wallonie-Bruxelles. Le site www.culture.be leur est évidemment accessible. De manière générale, les opérateurs organisent leur communication selon les canaux jugés qu’ils jugent utiles.


Dans ce cas-ci, le porteur du projet était le Musée royal de Mariemont, un opérateur de la Fédération Wallonie-Bruxelles. La promotion a été effectuée par le service de la promotion des lettres qui fait partie du Service général des lettres et du livre (SGLL), et par le service de communication du Domaine et Musée royal de Mariemont. L’information a été diffusée par l’intermédiaire de différentes structures de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Les carnets et les Instants, Objectif plumes, visit.brussels, www.liensculture.be et par le biais de la presse, sur Vivacité et dans «Le Soir».


L’événement sera évidemment évalué par les organisateurs. Si celui-ci peut en inspirer d’autres, j’en serai évidemment heureuse.


M. Di Mattia – Je me réjouis de savoir que vous considérez ce genre de collaborations croisées comme étant fécondes. En effet, nous sommes dans l’esprit d’une démultiplication d’activités culturelles qui peuvent toucher des publics variés, à la fois sociologiquement et culturellement.


Par ailleurs, lorsque je parlais de promotion, je ne parlais pas de celle de l’événement, mais plutôt de celle à l’échelle de la Fédération Wallonie-Bruxelles afin d’inciter et de favoriser ce type de croisement. Je reviendrai vers vous à ce sujet plus tard.


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